Mieux que les livres, la cuisine raconte l’histoire des peuples. Celle du Maroc vous parle des caravanes, des épices, des influences culinaires des autres civilisations...

En voyageant à travers le paysage marocain, on comprend vite que bien manger va de soi, et fait partie de la qualité de vie et l’hospitalité marocaine.

Le raffinement entre dans le quotidien et la tradition d’une grande cuisine de qualité se ressent partout car elle s’applique partout. La cuisine marocaine dont la richesse et la diversité font l’unanimité et le respect passe pour l’une des plus raffinée du monde.

Nos recettes traditionnelles marocaines s'avérant parfois trop riches pour notre mode de vie actuel, j'ai choisi de repenser ces mets, de les adapter et de leur apporter une note d'innovation par un dosage subtil de produits du terroir, tout en respectant scrupuleusement leur esprit.

Voici les mets que je vous propose

A LA CARTE

 Entre 10 et 20 personnes – tarifs dégressifs au-delà sur devis

Mises en bouche

- Assortiment de petits salés aux saveurs du Maroc -

Plateau de 50 pièces : 36 €

Entrées

Batbout / pain marocain farcis aux crevettes, poulet ou viande hachée  : 6 €

Triangle ou cigare de feuilles de brick farcis aux crevettes ou viande ou poulet  : 6 €

Salades marocaines aux choix : 

tomates et poivrons / aubergines / épinards  aux citrons confits et aux olives: 6 €

Pastillas  poulet et amande : 6 €

Pastillas fruits de mers  : 6 €

Couscous

- Préparé à la tradition marocaine -

                                Couscous Royal 3 viandes aux choix :                              

bœuf / poulet / merguez :14 €

agneau/ poulet / merguez : 16 €

brochettes / poulet / merguez : 15 €

Couscous 2 viandes aux choix (bœuf / merguez ou poulet / merguez ) : 12 €

Couscous enfant 1 viande : poulet ou merguez : 7 €   

Tagines

- Accompagné de pain marocain fait maison -

agneau : 13 € /  bœuf  ou poulet : 11 €

Tagine  aux petits pois et artichauts (viande aux choix )

Tagine aux abricots et pruneaux

Tagine berbère aux légumes

Tagine pruneaux et amandes

Tagine Mrouzia : amandes et raisins secs

Tagine de boulettes de viandes à la sauce tomate

Tagines aux légumes de saison (cardon, patates douces, coings...)

Poulet aux pruneaux et abricots

Poulet aux olives, citron confit et pommes de terre

Poulet aux oignons et raisins secs

Douceurs

- Assortiment de pâtisseries marocaines -

Plateau de 50 pièces : 46 €

La liste n’est pas exhaustive... 

Pour plus d’information, n'hésitez pas à me contacter aux numéros suivants :

06 51 62 93 57 / 03 87 04 81 70 

A bientôt !

Délices d'Asma

TRAITEUR ET LIVRAISON À DOMICILE

7 rue du Cépage, lotissement Les Vignes

57380 Faulquemont

bourquia@free.fr

N'hésitez pas à commander des plateaux de douceurs marocaines, esthétiquement emballés et prêts à offrir. Une idée cadeau originale à l'occasion des fêtes de fin d'année !

LE FESTIN D’ASMA

« Le chemin le plus court pour atteindre le coeur d’un homme passe par l’estomac. C’est valable aussi pour le coeur de tous les êtres humains…» Paroles d’Asma El Guemmaz, d’origine marocaine qui, à Faulquemont, propose en qualité de traiteur un voyage aux mille saveurs. Celles d’un Maghreb tout en amour et en subtilités.

J’ai toujours adoré la langue française, les auteurs de langue française. Je pense à Molière, Victor Hugo, Chateaubriand, Zola… C’était tellement plus exotique pour moi ! » Asma El Ghemmaz est née au Maroc à Tiznit, la Berbère, une petit ville flanquée sur la côte Atlantiqueet située à côté d’Agadir. «Le bleu, couleur de Maroc. Taroudant, bleu canard. Safi, bleu pétrole. Tiznit, bleu de rose», écrivait Jean-Edern Halier dans un de ses carnets... Quand elle évoque sa passion pour la littérature et plus largement pour la culture française, c’est avec cette voix douce et posée que porte un délicieux accent chantant qui vous

emmène bien au-delà des vallons du pays de Faulquemont où elle demeure avec Majid, son mari, ainsi que ses trois petits garçons. Une voix comme une invitation. À un voyage. À la rencontre d’un soleil, d’une lumière, de senteurs et surtout de saveurs…

Certes, les souvenirs de la Légende des Siècles ou des Mémoires d’Outretombe se sont un peu dissipés depuis ces temps où elle les étudiait, assidue et opiniâtre, sous les embruns d’Agadir en rêvant à la possible carrière de professeur de français. Mais sa maîtrise de littérature française en poche, c’est en quelque école privée du royaume chérifien qu’elle transmet ses savoirs avant de s’orienter vers le secteur de la thalasso sur Agadir. Il n’en demeure pas moins que ces enseignements laisseront en elle des traces indélébiles : « Pour moi, tous ces auteurs, c’était la France. J’aimais cette liberté de pensée. J’ai été particulièrement marquée par les romans de Zola, et par ses récits de la lutte des petites gens pour survivre. »

Après son mariage au pays en 1999, elle arrive à Metz pour suivre son époux qui enseigne les mathématiques et la physique dans la région.

« Venir en France a été pour moi comme une continuation de la vie, évoque-t-elle sereine. Mon intégration s’y est faite en douceur. Un temps, l’envie de reprendre mes études m’a traversée. J’ai même passé le concours de recrutement de professeur des écoles. Puis j’ai eu mes enfants… » Les années passent. Son sens du contact et de l’hospitalité faisant, il n’est pas rare que ses amis la remercient pour l’enchantement procuré par la dégustation de ses plats. Pour la subtilité de ses présentations. Et surtout pour tout l’amour induit dans l’élaboration de ses mets. L’idée d’en faire son activité principale finit par faire son chemin. « J’avais un savoir-faire culinaire transmis de mère en fille. Je me suis mise à chercher à améliorer mes recettes. Et je me suis dit : pourquoi pas ? ». Et de se heurter fatalement aux poncifs et visions approximatives de beaucoup sur la cuisine marocaine : « les gens connaissent bien souvent de la cuisine du Maghreb que le couscous, déplore Asma. Et bien, j’affirme sans mauvaise fierté, que la cuisine marocaine relève de la vraie gastronomie au même titre que la cuisine française. J’avais envie de dévoiler au plus grand nombre l’authentique visage de la cuisine de mon pays d’origine. »

Une certaine facilité aurait commandé à Asma de demeurer dans une docte obéissance à la ligne traditionnelle. Cela aurait été mal la connaître. « Il me plait d’en montrer tous les raffinements, poursuit-elle, depuis l’apéritif jusqu’au dessert. Si on me dit que c’est trop sucré, je réponds que c’est une cuisine riche certes mais je m’applique, quant à moi, à la rendre plus diététique tout en veillant à en préserver les vertus gustatives en travaillant avec des produits de qualité.

J’utilise du vrai miel et non pas du glucose. Pour faire bref, je dirai que j’adapte ma cuisine selon les attentes d’aujourd’hui. »

Alors que la fête commence ! On serait presque tenté d’annoncer le menu accompagné par les notes toutes en volutes d’une petite formation arabo-andalouse lorsqu’Asma apporte ses plats.

Ses amuse-bouche d’abord. Petits pains semoulés farci à la viande et servis chaud ou bien ses petits triangles de bricks aux douces épices puis son tajine princier aux coings ou aux pruneaux, dorés et caramélisés à souhait. Et bien sûr son couscous à la graine aussi légère qu’une brise nocturne du front d’océan de sa jeunesse.

Pour finir, en dessert, ses makroud, si digestes et si fondants qu’ils s’écartent du champ du péché pour nous contraindre tout simplement à la grâce. Tout comme ses cornes de gazelles dont la saveur instillée d’eau de fleur d’oranger communie avec une indicible extase… Nous voici donc, pour le moins, en présence d’une cuisine propice à toutes les rêveries sémantiques qu’Asma désormais propose à tout un chacun par le biais de son service traiteur et qu’elle livre à domicile sur des plats traditionnels. Une bonne idée pour enchanter nos heures de fêtes et pour nous sortir de la grisaille hivernale. Et pourquoi pas, rêver à Tiznit, bleu de rose…

A. Mébarki